Description
Les véritables pages de gloire de la Révolution française ont été écrites par un général sorti de nulle part, un héros à l’antique que l’on n’attendait pas. Dans les plaines du Pô, l’artilleur Napoléon Bonaparte est devenu un proconsul reconnu et admiré. Guglielmo Ferrero s’immisça avec brio dans les coulisses de la gloire. Ses thèses, pour le moins audacieuses, invitent à la réflexion. II soupèse, analyse, relativise, éclaire, mais ne retranche rien.
II montre qu’au-delà de la prédestination du héros de cette histoire la campagne d’Italie constitue une rupture profonde dans l’histoire de l’Europe. Après les éblouissantes victoires de Bonaparte, la guerre change de nature au point de bouleverser tous les équilibres diplomatiques et politiques. Ainsi a commencé une “aventure sans limites et sans issue” que l’on ne peut vraiment comprendre ou même aborder sans la lecture de cet essai majeur.
L’auteur
Né à Portici en Italie en 1871, Guglielmo Ferrero est mort au mont Pèlerin, près de Genève, en 1942. il avait publié entre 1901 et 1907 une grande histoire de Rome en plusieurs volumes qui le rendit célèbre. Farouchement opposé au fascisme, il dut s’exiler en Suisse où l’université de Genève lui offrit la chaire d’histoire de la Révolution française. Des cours qu’il donna à cette occasion, il fera la matière de deux volumes, Bonaparte en Italie (1936) et Talleyrand à Vienne (1940), qui ne sont pas seulement de grandes études historiques, mais qui proposent en outre une réflexion personnelle profonde sur les tragédies du XXe siècle.
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