Description
Le 18 mars 1871, Paris, écrasé d’humiliation par la défaite devant les Prussiens, exténué par un siège de quatre mois, se révolte contre une Assemblée nationale monarchiste. La capitale va vivre pendant dix semaines une étrange, une impossible aventure, celle d’une république indépendante, la Commune. Adossée à la mémoire de la Grande Révolution, elle ne durera que soixante-douze jours. La dernière insurrection sociale du XIX ? siècle sera sauvagement écrasée au cours d’une longue et sanglante semaine.
Jacques Rougerie narre cette aventure héroïque et utopique dans la première partie de ce livre, “Paris insurgé” . Puis, dans la deuxième partie, “Le procès des Communards” , il fait entendre les héros, grands ou anonymes, de ces semaines dont nous gardons le souvenir tragique. Devant le conseil de guerre, ils sont là, Louise Michel, Courbet, Rossel, Ferré et tant d’autres, parmi les 36 000 détenus dont aucun historien de la Commune n’avait jamais entendu la voix jusqu’à l’ouverture des 15 000 dossiers inédits de la justice militaire.
Ce qui permet à Jacques Rougerie d’instruire ici publiquement, pour la première fois, le nouveau procès des Communards, loin des mythes d’une sanglante bacchanale ou d’une révolution prolétarienne.
L’auteur
Jacques Rougerie, ancien maître de conférences honoraire à l’université de Paris-1, est l’auteur de: Procès des Communards (Gallimard/Julliard, 1964, 1973), Paris libre, 1871 (Le Seuil, 1971, 2004), La Commune de 1871 (PUF, “Que sais-je ?” 1988, 2009). Il a dirigé la publication de 1871, Jalons pour une histoire de la Commune (PUF, Van Gorcum, 1973) et coprésidé, avec Michelle Perrot, le colloque “La Commune de 1871, l’événement, les hommes et la mémoire”, organisé en mars 2003 par Claude Latta et l’université de Saint-Etienne.
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