Description
Peut-on encore parler de Robespierre ? Oui, en parlant de Thérésia …
En décembre 1793 à Bordeaux, Thérésia, qui s’est toujours intéressée aux idées des Lumières, à la politique, fait un discours sur l’Education et, en avril 1794, envoie une adresse à la Convention sur le rôle des femmes dans la République. Libre dans sa vie personnelle, elle s’engagea pour défendre « »les droits de l’homme » » quand elle a pu, et aussi ceux de la femme, au cours d’une Révolution qui précisément a denié aux citoyennes leur place dans la République, mais pas sur l’échafaud ! Thérésia fut surnommée aussi « »Notre-Dame de Septembre » » (Tallien était impliqué dans les massacres) et « »Notre-Dame de Bon Secours » » (elle ne renonça jamais à sauver une vie) : c’est dire la fluctuation des jugements portés sur elle dès son vivant ! Maximilien (de) Robespierre (1758-1794), « »l’Incorruptible » », figure soumise aux variations des analyses historiques et des idéologies, n’en reste pas moins l’âme d’un gouvernement qui, par le décret du 5 septembre 1793, officialisera la Terreur.
L’auteure
Thérèse Charles-Vallin, docteur en histoire et sciences politiques, est l’auteur de plusieurs biographies historiques dont Tallien, le mal-aimé de la Révolution, J. Picollec, 1997 ; Les Aventures du chevalier géologue Déodat de Dolomieu, PUG, 2004 ; Charles Vallin, mon père : Enquête sur une certaine idée de la France, Atlantica, 2003 ; Cabarrus, un corsaire aux finances, A2C Médias, 2013. Et en 2017 Abd El-Kader/Aumale Identités meurtries, publié aux Editions de la Bisquine.
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