1808, la campagne d’Espagne,
le 10ème hussards au siège de Saragosse …
Au mois d’Août 1808, le 5e corps de la Grande Armée quitte l’Allemagne pour se diriger sur Bayonne et entrer en Espagne, où le 10e régiment de hussards eut pour mission, pendant le siège de Saragosse (Aragon-Espagne) de disperser les guerillas qui harcelaient les assiegeants. Si les troupes impériales sont invincibles en batailles rangées, elles n’ont pas, en revanche la moindre notion de cette guerre populaire, guerre sournoise qu’est la guérilla.
Devant les villes désertes, en apparence du moins, devant les coups portés dans l’ombre, les embuscades, les massacres d’isolés, les soldats de Napoléon seront longtemps en difficulté, et n’arriveront pas à prendre sur les guérilleros un ascendant décisif.
Devant Saragosse assiégée, le commandement Français, pour assurer ses communications, s’efforce de couvrir ses postes et ses convois par des actions de cavalerie légère. Mission exténuante, sans gloire s’il en fut.
Jean-Baptiste Guindey comme tous ses camarades, dirige des reconnaissances de peloton, des escortes de convois, et le 11 décembre 1808, un coup de feu tiré d’un fourré à bout portant, le jette à bas de son cheval. Celui-ci, grièvement blessé est évacué sur Pau (France), dépôt du 10e hussards tout près des siens. Il va y passer trois mois, signe d’une blessure sérieuse, il savourera sans doute en famille cette halte, la dernière, avant de quitter les Pyrénées pour ne plus jamais les revoir (2).
Tandis que Guindey sabrait les guérilleros aux environs de Saragosse, cette ville comptait parmi ses héroïques défenseurs, le Capitaine Antoine Mata, qui épousa à Bagnères-de-Bigorre le 29 Mars 1820, une sœur de notre officier hussard, Marie Francine Guindey.
Sources & bibliographie :
(1) Extrait du Carnet de la Sabretache n°136.
(2) Article revue de l’Association des Amis du Musée international des Hussards de Tarbes….Général Moneglia.
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