1812, la campagne de Russie,
la bataille de la Moskowa, Moscou et la terrible retraite …
Guindey, nommé Lieutenant en second aux Grenadiers à Cheval de la Garde quitta son régiment pour rejoindre son nouveau corps dans lequel il fut employé comme sous-Adjudant-Major à partir du 6 Décembre 1811.
Jean-Baptiste Guindey, arrive dans un milieu radicalement différent. Pas très à l’aise au départ, de nombreux souvenirs attesteront que c’était le plus simple et le meilleur des camarades. Dans ce régiment, il se fera sans tarder une réputation à sa taille mais regrettera sans doute souvent le dolman bleu de ses 20 ans… (1).
Ce fut avec ce magnifique corps, sa haute stature et son visage balafré que Guindey parti au printemps 1812 pour la Russie. Juin et Septembre 1812 n’auront été qu’une période de calme pour la Garde. Malgré les demandes des divers commandants Français, Napoléon 1er refusera d’engager la garde. Guindey assista sans combattre à la bataille de la Moskowa le 7 Septembre 1812. A Moscou au cours de l’incendie de la ville, les grenadiers à cheval seront utilisés en tant que policiers.
Mi-octobre 1812 c’est la désastreuse et terrible retraite de Russie en direction de la Pologne, pendant laquelle il dut maintes fois, avec ses camarades de l’escadron sacré, avoir l’occasion de tirer le sabre et de frapper ferme, menant de nombreux combats d’arrière-garde. Malgré le froid, les privations et les cosaques, Guindey rentre en Allemagne sain et sauf par miracle. Il va vivre le crépuscule de l’Empire.
Sources & bibliographie :
(1) Article revue de l’Association des Amies du Musée International des Hussards de Tarbes … Général Moneglia.
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