AccueilHistoirePersonnalitésJean-Baptiste Guindey (14) – 1812, la campagne de Russie

Jean-Baptiste Guindey (14) – 1812, la campagne de Russie

par | 17 janvier 2024 | Histoire, Personnalités | 0 commentaires

1812, la campagne de Russie,

la bataille de la Moskowa, Moscou et la terrible retraite …

Le Haut Commandement n’oublie pas les exploits de Jean-Baptiste Guindey notamment à Saalfeld. Ses chefs ont l’œil sur lui, et le 21 Juillet 1811, il est affecté dans le régiment des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale. Ce régiment comprenait l’élite parmi l’élite, non seulement les officiers, mais aussi les sous-officiers et simples grenadiers étaient membres de la Légion d’Honneur. Les grenadiers à cheval restaient aux yeux de tous les hommes, le suprême recours, quand la victoire était en suspens, c’est à eux que l’on faisait appel.

Guindey, nommé Lieutenant en second aux Grenadiers à Cheval de la Garde quitta son régiment pour rejoindre son nouveau corps dans lequel il fut employé comme sous-Adjudant-Major à partir du 6 Décembre 1811.

Jean-Baptiste Guindey, arrive dans un milieu radicalement différent. Pas très à l’aise au départ, de nombreux souvenirs attesteront que c’était le plus simple et le meilleur des camarades. Dans ce régiment, il se fera sans tarder une réputation à sa taille mais regrettera sans doute souvent le dolman bleu de ses 20 ans… (1).

Ce fut avec ce magnifique corps, sa haute stature et son visage balafré que Guindey parti au printemps 1812 pour la Russie. Juin et Septembre 1812 n’auront été qu’une période de calme pour la Garde. Malgré les demandes des divers commandants Français, Napoléon 1er refusera d’engager la garde. Guindey assista sans combattre à la bataille de la Moskowa le 7 Septembre 1812. A Moscou au cours de l’incendie de la ville, les grenadiers à cheval seront utilisés en tant que policiers.

Mi-octobre 1812 c’est la désastreuse et terrible retraite de Russie en direction de la Pologne, pendant laquelle il dut maintes fois, avec ses camarades de l’escadron sacré, avoir l’occasion de tirer le sabre et de frapper ferme, menant de nombreux combats d’arrière-garde. Malgré le froid, les privations et les cosaques, Guindey rentre en Allemagne sain et sauf par miracle. Il va vivre le crépuscule de l’Empire.

Sources & bibliographie :
(1) Article revue de l’Association des Amies du Musée International des Hussards de Tarbes … Général Moneglia.

La bataille de Moskowa
La bataille de Moskowa par Vasily Vereshchagin (°1842 +1904).

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